Inconvénient d’investir en actions : pourquoi choisir une alternative ?

Investir en actions peut sembler une voie royale vers l’enrichissement, mais les écueils sont nombreux. La volatilité des marchés boursiers expose les investisseurs à des fluctuations imprévisibles, rendant les gains incertains. Les crises économiques, les scandales financiers et les changements politiques peuvent brutalement faire chuter la valeur des actions, entraînant des pertes significatives.
Face à ces risques, explorer des alternatives peut offrir une plus grande tranquillité d’esprit. L’immobilier, par exemple, fournit des rendements plus stables et tangibles. Les obligations, bien que moins lucratives, offrent une sécurité accrue. Diversifier son portefeuille permet de réduire la dépendance aux aléas boursiers et de mieux protéger son capital.
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Plan de l'article
Les risques inhérents à l’investissement en actions
Investir en actions n’est pas sans danger. Les actions sont un investissement à risque sans garantie sur le capital investi. La volatilité des marchés boursiers, c’est-à-dire l’amplitude des évolutions des cours à la hausse et à la baisse, affecte directement la valeur des titres. Des exemples concrets comme Vivendi en 2001 ou Orpea en 2022 illustrent parfaitement cette instabilité.
Les risques incluent aussi :
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- La baisse des cours
- Le risque de liquidité
- Le risque de change
La concentration pose un problème pour les investissements en choisissant une ou plusieurs actions spécifiques. Le cas de Solocal Group ou Vallourec montre comment une forte concentration peut mener à des pertes irrécupérables.
- Liquidité : concerne souvent les actions des plus petites sociétés ou de celles avec un faible pourcentage de flottant.
- Change : se matérialise quand on investit dans une région géographique utilisant une devise autre que l’euro, comme Tesla pour les investissements en dollars.
La liquidité peut être un problème majeur, surtout pour les small caps, ces entreprises à faible capitalisation qui ne trouvent pas facilement preneur sur le marché. Le risque de change affecte les entreprises cotées à l’étranger, impactant directement les rendements lorsque les devises fluctuent. Ces risques inhérents rendent la bourse un terrain miné pour les investisseurs non avertis.
Les coûts cachés et la fiscalité des actions
Investir en actions implique des coûts cachés souvent négligés par les investisseurs. Les frais de courtage constituent une charge récurrente. Chaque transaction d’achat ou de vente d’actions engendre des commissions. Ces frais varient selon les brokers mais impactent directement la rentabilité des placements.
Les frais de gestion sont prélevés par les sociétés de gestion pour l’administration des portefeuilles. Ces frais, bien que moins visibles, peuvent atteindre plusieurs pourcents de la valeur investie annuellement. Ils sont souvent déduits directement de la performance du portefeuille, réduisant le rendement net.
La fiscalité des actions
La fiscalité des investissements en actions peut s’avérer complexe. En France, les gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%, intégrant l’impôt sur le revenu à 12,8% et les prélèvements sociaux à 17,2%. Pour les investisseurs ayant un taux marginal d’imposition élevé, il peut être plus avantageux d’opter pour l’imposition au barème progressif.
Type de gain | Taux d’imposition |
---|---|
Dividendes | 30% (PFU) |
Plus-values | 30% (PFU) |
Certaines enveloppes fiscales, comme le PEA (Plan d’Épargne en Actions), offrent des avantages fiscaux. Les gains réalisés au sein d’un PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu après cinq ans de détention, bien que les prélèvements sociaux restent dus. Cela rend le PEA plus attractif pour les investisseurs à long terme cherchant à optimiser leur fiscalité.
Les frais de transaction liés au PEA sont généralement moins élevés que ceux des comptes-titres ordinaires. Toutefois, les investisseurs doivent rester vigilants quant aux frais de gestion annuels et aux conditions spécifiques des courtiers.
Les alternatives à l’investissement en actions
ETF : une solution de diversification
Les ETF (Exchange Traded Funds) se révèlent être une alternative attractive pour les investisseurs souhaitant diversifier leur portefeuille tout en limitant les risques inhérents aux actions individuelles. Répliquant des indices boursiers tels que le MSCI World, le S&P 500, le Nasdaq ou l’Euro Stoxx 600, les ETF permettent une exposition à un large éventail de titres sans avoir à sélectionner des actions spécifiques.
- Diversification : Les ETF offrent une diversification instantanée en investissant dans un panier d’actions.
- Frais réduits : Les coûts de gestion des ETF sont généralement inférieurs à ceux des fonds actifs.
- Flexibilité : Les ETF peuvent être achetés et vendus comme des actions, offrant ainsi une grande liquidité.
Immobilier : un placement tangible
L’immobilier représente une autre alternative solide. Investir dans des biens immobiliers peut générer des revenus réguliers via les loyers et offrir une appréciation du capital à long terme. L’immobilier est souvent perçu comme un refuge en période d’incertitude économique.
Obligations : une sécurité accrue
Les obligations constituent aussi une option pour les investisseurs cherchant à réduire leur exposition au risque. Contrairement aux actions, les obligations offrent des revenus fixes et présentent généralement moins de volatilité. Les obligations d’État, en particulier, sont considérées comme des investissements sûrs.
Assurance-vie : un cadre fiscal avantageux
L’assurance-vie est un produit d’épargne offrant des avantages fiscaux significatifs. Elle permet d’investir dans différents supports, y compris des fonds en euros et des unités de compte. L’assurance-vie combine ainsi sécurité et potentiel de rendement, tout en bénéficiant d’une fiscalité allégée après huit ans de détention.
Pourquoi choisir une alternative aux actions ?
Les risques inhérents à l’investissement en actions
Les actions présentent des risques significatifs, notamment la volatilité des cours. Par exemple, des entreprises comme Vivendi en 2001 et Orpea en 2022 ont vu leurs valeurs chuter dramatiquement. La concentration du portefeuille en choisissant quelques titres spécifiques augmente aussi le risque. Solocal Group et Vallourec illustrent bien ce problème, leurs valeurs s’étant effondrées sans jamais se redresser.
- Risque de liquidité : Les small caps sont souvent moins liquides, rendant les transactions difficiles.
- Risque de change : Investir dans des entreprises comme Tesla, cotées en dollars, expose au risque de change.
Les coûts cachés et la fiscalité des actions
Les actions ne sont pas exemptes de coûts cachés et de contraintes fiscales. Les frais de gestion et les commissions de courtage peuvent éroder les rendements. Les prélèvements sociaux et le prélèvement forfaitaire unique (PFU) alourdissent la fiscalité des revenus tirés de ces placements. Bien que les PEA et l’assurance-vie offrent des avantages fiscaux, ils ne compensent pas toujours les autres coûts associés.
Les facteurs macroéconomiques
Les banques centrales jouent un rôle fondamental en influençant l’économie par leurs politiques monétaires. Les événements comme le COVID-19 et la guerre en Ukraine ont eu un impact majeur sur le marché boursier, illustrant la vulnérabilité des actions face aux incertitudes globales. Les investisseurs institutionnels se montrent souvent réticents à investir dans les small caps, accentuant les risques de liquidité et de volatilité pour ces titres.

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